[Fiction] Il y a des choses que l'on ne comprend pas...

Non pas une Fan Fiction mais une Fiction que j'avais écrite pour le lycée pour le Francais...
A vous de me dire quelle note j'aurais du avoir...



Il y a des choses que l'on ne comprend pas...




Paris 27 Novembre. L’hiver s’est installé.
C’est le matin. Il est 8h01.
Comme toujours, Cem Mongoria arrive sur son vélo. On voit son souffle dans l’air. Il doit faire dans les -5°C...
Il va garer son vélo derrière son magasin. Oui, car Cem est un jeune commercial tenant une boutique de bijoux. Il a dans les trente ans, n’a ni femme, ni conjointe...
L’homme ressort de la ruelle et bifurque vers son magasin. Une masse informe est couchée devant. Il donne un coup de pied dedans pour le dégager.
Un grognement se fait entendre; de la buée s’élève de sous les couvertures. Cem se rend compte de sa bêtise:
« Oh mince! Excusez-moi! Vraiment! Je croyais que c’était un sac poubelle ou autre!
-...
-Ouh, ouh! Il y a quelqu’un?
-...
-Vous m’en voulez?! Rooo... Poussez vous s’il vous plaît il faut que j’ouvre mon magasin! »
Il attendit mais la personne ne bougea pas. Il la poussa gentiment du bout du pied pais ne parvint à rien. Contraint à son idée il se baissa et prit la personne dans ses bras pour la décaler de l’entrée. La couverture tomba.
Cem se demanda si la personne était un homme ou une femme, car elle avait des traits fins, des cheveux longs, bruns, mais ses habits étaient ceux d’un homme. Il trancha pour cette dernière idée. Le jeune homme était très maigre, mal en point, ses lèvres étaient craquelées, violettes, un mince filet de respiration s’en échapper. Il avait toujours les yeux fermés, on aurait dit qu’il dormait. Ou agonisait... Sur son cou, des lettres avaient été scarifié: ZYRKA.
Cem le reposa à terre sans faire attention à son état. Il ouvrit le magasin et commença son travail habituel: regarder s’il ne manquait aucun bijoux, si le coffre n’avait pas été forcer, etc.
La matinée passa lentement... Les gens sortent peu les matinées d’hiver... Cependant, sur les coups de 11h33, Cem entendit le son de la clochette de l’entrée. Il sortit de l’arrière boutique, où il réparait quelques bijoux. Il se retrouva face à une jeune femme d’une vingtaine d’années. Cette dernière sourit en le voyant arriver. Elle s’avança vers lui en lui tendant sa main pour la lui serrer:
« Bonjour! Violaine Sandford. Je viens pour une demande d’emploi dans votre magasin, voici mon CV! »
Cem fut surprit.
Une demande d’emploi? Pourquoi pas? Il avait toujours était seul... Un peu d’aide ne serait pas de refus...
Il prit donc le CV en souriant à la jeune femme et se dirigea vers son bureau, Violaine sur ses talons.
Ils discutèrent un long moment, à la fin de l’entretien Cem annonça fièrement à sa futur employé qu’il l’acceptait dans son personnel.
Elle commencera le jeudi qui arrive.
L’homme l’accompagna jusqu’à la sortie et lui dit « Au revoir et à Jeudi ». Il rentra et pensa en soupirant « Enfin la matinée est finie... »
Mais la clochette retentit dans son dos. Il se retourna et vit Violaine. Son visage était affolé.
« Mr Mongoria... il y a... il y a... enfin... j’ai... »
Elle était si apeurée qu’elle n’arrivait visiblement pas à former une phrase complète.
« Calmez vous! Que ce passe t-il? Vous avez vu la faucheuse?»
La jeune femme ne releva pas la « blague ».
« Devant chez vous... euh... devant le magasin. Une clocharde! Morte!
-Comment?! »
Cem et Violaine se précipitèrent dehors. L’homme reconnu l’androgyne qu’il avait déplacé le matin même. Il n’avait pas bougé. Son visage était blanc comme la neige, ses lèvres plus violettes que jamais. Sa poitrine bougeait très peu au rythme de sa respiration, apparemment, faible.
« Il faut l’emmener à l’hôpital! Et vite! »
Cem acquiesça et pris le dénommer Zyrka et le transporta jusqu’à la voiture de Violaine, que cette dernière lui montrait. Il repartit ensuite vers son magasin.
« Vous ne venez pas?!
-Qui tiendra le magasin?
-Il y a des choses plus importante dans la vie que le travail! Et puis je pense que cette personne voudra connaître le visage de son sauveur!
-Son sauveur... C’est vite dit! »
Sur ces mots il rentra dans le magasin pour reprendre la réparation des bijoux.

J'aime bien ! Surtout le message qu'il y a derrière. Je trouve que ça reflète bien la pensée de la plupart des gens d'aujourd'hui, malheureusement... C'est une bonne idée d'écrire sur quelque chose comme ça =D