Puisqu'une certaine personne m'a suggeré de posté, je la post =3
C'est une fiction sur le groupe Gazette ^-^
Titre : Suguru no akumu [le cauchemar de Suguru, si je me gourre pas =.=" ]
Auteur : Victoria Venin [moi]
Warning : aucun, je fais dans le soft ">_> c'est juste très sombre, puis y'aura quelques insultes plus tard...
Commentaire : alors, hum, je préviens, j'ai un style un peu... particulier ^^" pour cette fic, j'ai choisit de faire raconter son passé [proche] à Aoi, et c'est par sa main, à travers la mienne, que vous lirez et comprendrez petit à petit comment il est arrivé jusque là, comment on évolué les choses après, et surtout... pourquoi il vous en parle Sur ce, bonne lecture ^^
Aoi [guitare]
Nom : Joyama
Prénom : Suguru
Ruki [chant]
Nom : Matsumoto
Prénom : Takanori
Uruha [guitare]
Nom : Takeshima
Prénom : Atsuaki
Kai [batterie]
Nom : Yutaka
Prénom : Uke
Reita [bassiste]
Nom : Suzuki
Prénom : Ryo
Suguru no akumu
Chapitre 1Mon existence de bas étageJe revenais de loin...
Trois classes de redoublées.
Quatre changement d'établissement.
Tous pour mauvaise conduite...
« Quel vilain garnement, ce Suguru ! »
Tss...
L'écart entre moi et le reste du monde c'était lentement creusé, et on nous jugeait, moi et ma façon d'agir, comme si on avait bêtement raté une marche et dégringolé sur les fesses le grand escalier de la vie, tout ça pour se retrouver à la première marche.
La première marche, le point de départ... Quand on en revient là, on a qu'une envie : trouver un ascenseur pour remonter le plus vite possible. Mais voilà, les ascenseur de la vie, ils sont déjà tous pris, réservé à ceux qui sont nés une cuillère en argent dans la bouche. Du coup, on commence à errer, en espérant toujours plus profondément que, peut-être, on finira par tomber sur un ascenseur juste pour nous.
C'est idiot.
Complètement.
Aucun de nous ne peut se relever autrement qu'en acceptant de gravir à nouveau cet escalier, marche par marche, à quatre pattes, en rampant s'il le faut, en s'accrochant toujours plus fort, à s'en écorcher les doigts, à s'en arracher les ongles...
Ca fait mal.
Très.
D'où l'intérêt d'éviter de rater une marche...
Mais ça, ce n'était pas mon cas. Non, moi, j'avais toujours suivit le mouvement. Mollement certes, sans grande conviction et jamais dans une volonté particulière d'éviter de déplaire, mais juste parce que c'était plus simple comme ça.
Non, moi je n'avais jamais trébuché, jamais.
Mais alors, que pouvais je bien faire en bas de cet escalier, me direz vous ?
Car oui, c'est là que j'en étais.
Seulement, moi, j'avais sauté en cour de route.
En plongeon dans le vide pour tenter de rattraper celui qui, je ne m'en suis rendu compte que bien plus tard, m'avait entraîné dans sa chute.
Involontairement. Mais le mal était fait.
J'étais en bas, avec aussi peu d'espoir de remonter que de chance de tomber sur un ascenseur.
Les gens me regardaient de haut, de très haut, de tout leur mètre soixante... autant dire pas tant que ça. Pourtant eux, ils me voyaient tout petit. Je crois que si les bonnes moeurs autorisaient à piétiner tout ce qui nous dérange, ils l'auraient fait sans hésitation, et je ne serais déjà plus qu'un amas de particules sur le bord d'un trottoir...
Je ne vais pas parler du trottoir de la vie, on va encore me dire que je dramatise...
J'étais incompris.
Exclu.
Banni.
Parce que j'avais fait une erreur, j'étais sortie du rang, j'avais arrêté de monter les marches en me rendant compte que lui n'avait plus la force de le faire, j'avais prêté attention à un individu, un tout petit individu, si insignifiant dans la masse de la collectivité que personne d'autre que moi n'aurait pu s'arrêter pour le voir ployer sous le poids de sa propre vie.
Cependant, sans individus, la masse n'est plus.
Mais allez leur dire, à eux, ils s'en moquent bien, eux qui sans peine ce sont hissés au plus haut...
De toute façon, moi, de là où j'étais, je ne les voyais plus, et ça, c'était tant mieux.
Pourquoi je ne l'ai pas aidé plus tôt ?
Ah, ça... On ne peut pas porter la vie des autres à leur place. Un fardeau à la fois, s'il vous plait. Même ceux qui paraissent porter le poids du monde sur leurs épaules n'ont en fait qu'une vie plus lourde que la moyenne.
Et puis, il était comme ça, Shinsuke, même face contre terre, il aurait continuer à me dire que tout allait pour le mieux, parce qu'il n'aimait pas inquiéter les gens...
Il était bien trop gentil, Shinsuke, et c'est sûrement pour ça qu'il est mort.